Comment choisir votre psychothérapeute pour la boulimie ?

Choisir la personne qui vous accompagnera durant le voyage vers la guérison est très important. Vous devez trouver une personne en qui vous avez confiance, à qui vous pourrez dire tout ce que vous avez sur le cœur. C’est une personne qui continuera toujours à croire en vous, même lorsque vous baisserez les bras.

C’est nécessaire, car il y a parfois des moments où vous avez l’impression de tourner en rond, de retourner à la case départ et où vous n’avez plus le courage de continuer. Dans ces moments-là, le soutien de votre thérapeute est essentiel, car il sait que vous allez avoir des passages à vide et qu’ensuite vous allez reprendre de l’élan. Sortir de la boulimie ne se fait pas d’un seul coup. Plus vous vous y prenez de façon radicale (en arrêtant du jour au lendemain toute crise), plus vous risquez de replonger.

Comment éliminer la frustration ?

C’est d’ailleurs ce qui se passe au jour le jour… Vous vous retenez de manger, vous craquez, puis vous vous imposez un régime encore plus draconien. La frustration accrue vous poussera alors à perdre de nouveau le contrôle. Ainsi, votre thérapeute vous aide à fixer de petits objectifs à court terme qui pourront vous donner un sentiment de satisfaction et de valorisation de vous-même. Petit à petit, vous pourrez vous reconstruire, devenir plus solide, plus heureux de ce que vous êtes et de ce que vous faites. Cette confiance qui s’établit entre vous et votre thérapeute, puis entre vous et vous-même, vous donnera la possibilité d’établir des relations nouvelles et plus équilibrées où vous n’utiliserez plus l’autre dans l’objectif de combler un vide et où vous n’aurez plus l’impression de ne jamais être à la hauteur.

Une relation de confiance avec son psychothérapeute

C’est fou ce qu’une simple relation peut changer ! C’est ce qu’explique une patiente de 17 ans : « Au début, quand j’allais voir ma thérapeute, je me demandais bien ce que cela allait m’apporter. J’ai entrepris cette démarche parce que ma mère n’en pouvait plus et me bassinait avec ça tous les jours. Alors je me suis dit O.K., j’y vais, comme ça elle me fichera la paix. Mais, en fait, dès la deuxième séance, je me suis sentie bien. J’avais envie de revenir, de lui parler encore et encore. Ne plus sortir de son cabinet jusqu’à ce que j’aie vidé ce qui était coincé à l’intérieur de moi depuis tant d’années. C’était une personne à qui je n’avais jamais peur de dire ce que je ressentais et j’ai pu redécouvrir ainsi toutes mes émotions perdues. Ce n’est pas toujours drôle, mais qu’est-ce que ça change la vie! Justement, j’avais enfin l’impression de vivre, vivre par moi-même et pour moi-même. Peut-être aussi par ce que je savais qu’une personne était là pour moi, qu’elle m’attendrait, qu’elle était contente quand je venais. Je me sentais aimée ».

Quelle serait la plus performante des méthodes pour contrôler la nourriture du moment où on est boulimique ?

Quand les malaises générés par l’alimentation deviennent impossibles à gérer, il faudra consommer d’une autre manière afin d’atténuer les flambées de boulimie. Il faudra s’alimenter maigrement, malgré cela, il faudra quand même manger convenablement. Il est prudent de mettre les aliments protéinés et les féculents, en petites portions. Pour remporter la bataille, l’autocuiseur sera un dispositif primordial pour fabriquer promptement une nutrition saine et harmonieuse.

La sensation de la perte du contrôle de soit

« Pendant longtemps, j’ai cru que si je relâchais la vigilance permanente que j’avais sur mon alimentation, je serais englouti dans un monde sans issue. Plus je faisais des crises, plus j’étais ensuite sévère avec moi-même. Mais à force d’entendre ma thérapeute me proposer de devenir plus doux avec moi-même, je me suis décidé à essayer. Je savais qu’elle serait un filet de secours au cas où je m’embourberais. J’ai osé manger ce qui me faisait envie, aller au cinéma pour me changer les idées après une crise au lieu de me punir. Et moins je me retenais, moins les pulsions étaient fortes. Lorsque j’avais mangé ce qui m’avait fait envie pendant la journée, je n’avais plus besoin de faire de crise le soir. Paradoxalement, en me contrôlant moins, j’avais moins de débordements. Je vous assure, c’est incroyable, mais ça marche ».

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